Mais avant tout ça, avant les plans foireux, les
rencontres improbables et surtout bien avant les pâtes à la Carbonara,
l’histoire commence avec une petite fille et un petit garçon dans la cour de
leur école qui miment un mariage devant leurs amis.
Bizarrement, enfant, je me
suis mariée deux fois. Si mes souvenirs sont bons, la deuxième fois, je suis
partie en courant avant la fin. Finalement, on invente rien... Cet épisode de mon
enfance est-il lui aussi représentatif que les pâtes à la carbonara ? Un
signe avant-curseur… ?
Mon premier amour de petite fille s’appelait Adam. Il a
aussi été le premier garçon que j’ai embrassé, derrière le gymnase du village
dans lequel j’avais grandi mais dans lequel je n’habitais plus. Ce garçon que
j’avais aimé étant enfant, qui avait un nom de famille imprononçable et avec
une orthographe encore plus risquée que celle de mon propre nom, que je n’avais
pas vu depuis de nombreuses années et qui avait pourtant conservé mon cœur
pendant toutes ces années semble-t-il.
A l’époque il n’était pas encore
scellé dans de la paraphine comme dans la chanson de Linda Lemay. Il était
alors encore bien réel. Comme le baiser d’Adam. derrière le gymnase. Un
premier baiser caché derrière un gymnase, parlez de stéréotype.
Malheureusement, ca ne sera pas le dernier !
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