Ceci n'est pas un blog de recettes de cuisine.

Ceci est un blog parlant de (nombreuses) rencontres amoureuses et des divers (et nombreux eux-aussi) états d'âmes qui y sont liés.

Comment un plat de pâtes et une recette traditionnelle italienne peuvent avoir un rapport avec ma vie amoureuse (et sexuelle) ? Et pourtant, non seulement cela a un rapport mais en plus c’est représentatif, vous allez comprendre… au fur et à mesure des récits et des états d'âmes.

lundi 16 juillet 2012

Toute la beauté des Iles du Frioul

Cette nuit j'ai dormi avec un homme.
Je vous vois venir, non, ce n'était pas la première fois (je suis difficile à caser, mais pas encore complètement un cas désespéré!).

Mais j'avoue que ça arrive suffisamment peu souvent pour que je puisse encore vraiment en éprouver du plaisir. Finalement c'est un peu comme s'émerveiller de voir la mer : quand on a toujours eu ce spectacle sous les yeux, on a tendance à oublier à quel point c'est beau. Mais quand on vient du Nord-Est de la France (et oui, on ne peut pas avoir que des qualités dans la vie!), on ne se lasse jamais de la beauté de la mer, des reflets du soleil sur l'eau, des vagues qui s'écrasent sur les rochers, du contraste entre l'eau et le sable, ...  (désolée pour l'envolée lyrique!).

Se réveiller et avoir un homme à plus ou moins 10 centimètres de moi dans mon lit (et non, mon lit n'est pas un lit une place, mais un grand lit de 160/200cm mais tant qu'à y mettre un homme de temps en temps, autant vraiment en profiter) c'est un peu la même chose pour moi : je m'extasie encore (ou toujours) de ce spectacle, de cette sensation.

C'est d'ailleurs souvent une surprise (et en général elle est bonne!). A force de dormir seule, on s'attend plus à pouvoir s'étirer de tout son long qu'à tourner la tête et à voir un torse (oui, je sais, les hommes ont aussi des jambes, des bras et une tête, mais le mieux à mon gout reste quand le même le torse. On a juste envie de s'y glisser et il paraît qu'à certains moments bien choisis c'est juste fait pour ça).

On se réveille et on pense que c'est un matin comme les autres mais dans la première micro seconde, on sent au plus profond de nous que ce matin là est différent. Et puisque ce lundi matin n'était de toute évidence pas un "matin à grasse matinée", on cherche la différence ailleurs. On sait, on sent dans nos tripes qu'il y a un petit plus à ce réveil et cela prend une micro-seconde pour l'identifier.

Et quel bonheur quand on met le doigt dessus (sur le concept dans un premier temps, puis sur l'homme, mais ça c'est une autre débat), quel bonheur absolu de se dire qu'on est pas seule, qu'il n'y a qu'à tendre le bras ou la main pour le toucher (l'homme cette fois, pas le concept).
Et quel double bonheur de faire ces quelques centimètres pour aller se lover dans ses bras, de renouveler le bonheur qu'on a eu la veille quand on s'était installé dans ses bras en se souhaitant bonne nuit.

Le même moment d'extase que de regarder le coucher de soleil sur les Iles du Frioul. Le temps s'arrête, on se tait et on profite et espérant que ça dure aussi longtemps que possible. Forcément quand on habite Marseille, ou qu'on dort avec l'homme de sa vie depuis plusieurs années, on n'éprouve rarement le même plaisir (même si les personnes qui y arrivent détiennent la clé du bonheur : continuer à désirer ce qu'ils possèdent).

Quand en plus l'homme est aussi beau que celui qui était dans mon lit ce matin (je sais pas vous, mais mes conquêtes ne sont pas toutes des canons de beauté, même si elles compensent en général par d'autres qualités).
Mais là, ce matin, tout était parfait : sa peau dorée sur mes draps blancs, son corps musclé, son petit sourire quand il a ouvert les yeux, son baiser de "bienvenue dans cette belle journée" et plus tard son aveu d'avoir passé une bonne nuit et d'être heureux d'être resté pour partager ma nuit.

Et quand cerise sur le gâteau, je peux avouer avoir bien dormi, pour la première fois depuis de trop nombreuses nuits et pour la première fois avec lui (mes premières nuits sont en général agitées, et même pas dans le sens ou votre esprit un peu (ou très) pervers est en train de vous emmener), quand je peux me dire que j'ai même mieux dormi que si j'avais été seule, là le bonheur est complet!

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