Il est plutôt drôle de constater comment selon l’âge, la drague se
pratique différemment et comme il est parfois bon de ne pas se tromper de cible
si l’on est pas capable de remonter le temps...
Quand on a 10 ans, on a besoin de tirer les cheveux de
celle que l’on aime pour attirer son attention et ce penchant sado-maso est
souvent représentatif de l’affection qu’on porte à quelqu’un.
Quand on a 20 ans, on a besoin d’exprimer son désir de
manière physique, besoin d’aller se frotter, de toucher, de se trémousser sur
la piste de danse, besoin de contact. On se souvient tous avec tendresse, envie
ou honte (choisissez la version qui vous correspond le mieux) de cette période
de notre vie ...
Quand on a 30 ans, tout se joue au verbal (gagnerait-on en
finesse au fur et à mesure, tout du moins en apparence où est-ce simplement car nos corps commencent à se fatiguer ? Ou mieux encore, qu'on préfère en garder l'utilité et la pratique pour des situations plus, non, beaucoup plus agréables? ).
La drague
devient une sorte de joute où les bons mots, les répliques, les pics (avouons le, ils sont communs)
et surtout les sous-entendus sont de mise.
Cette conclusion s’est imposée à moi lors d’une soirée ou
une connaissance (mâle, vous vous en doutez) (et envers lequel j’avais depuis
un moment une certaine attirance physique vous vous en doutez également) a passé sa
soirée à me faire des sourires mais à danser coller/serré avec une autre
(est-il utile de préciser que l’autre était… plus jeune ?).
Là, la cible ne correspondait pas aux armes que j'avais en stock. Et j'étais de plus devant une "amazone" qui elle maîtrisait bien son arc et ses "appels" physiques.
Là, la cible ne correspondait pas aux armes que j'avais en stock. Et j'étais de plus devant une "amazone" qui elle maîtrisait bien son arc et ses "appels" physiques.
Personnellement, il semblerait que j’ai toujours eu la trentaine en matière
de drague. Je n’ai pas souvenir de cette période sado-maso de l’enfance (ce
terme s’appliquant bien sûr à de nombreuses autres périodes de ma vie, mais pas
celle-ci) et j’étais bien trop timide dans ma vingtaine pour la drague physique.
Par contre, en sous-entendus, là, j’excelle. Mes rencontres
passées et leurs récits ont déjà prouvé que je me débrouillais pas mal en emails et textos (et Dieu merci car cela serait sinon la fin de ma carrière de
célibattante! ) et je pense pouvoir dire que je me défends aussi plutôt bien dans l’art de la conversation.
C’est depuis que ma cible est enfin réceptive à mon mode
de communication que je suis finalement entrée dans la course de la drague.
Même si pour l’instant cela ne s’est pas avéré être un succès, j’ai finalement
l’impression de vivre avec mon temps et parfois même d’être avant-gardiste
quand je m’avère particulièrement entreprenante (verbalement toujours, on s’entend !).
Et même si j'ai du ce soir-là m'incliner devant la petite jeune (et je n'ai que 33 ans, ça promet), je ne regrette rien. Ni le collé-serré des soirées étudiantes et toutes ces nuits où de toute évidence personne n'avait la moindre idée de ce qu'il faisait (de son esprit... et de son corps), ni les enfantillages et les tirages de couettes.
Et même si j'ai du ce soir-là m'incliner devant la petite jeune (et je n'ai que 33 ans, ça promet), je ne regrette rien. Ni le collé-serré des soirées étudiantes et toutes ces nuits où de toute évidence personne n'avait la moindre idée de ce qu'il faisait (de son esprit... et de son corps), ni les enfantillages et les tirages de couettes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire