« C’est pénible ces
histoires de filles et de garçons ! ». C’est avec ces mots que ma
collègue terminait l’histoire qu’elle venait de me raconter dans laquelle elle
avait revu un copain de lycée, lui avait proposé d’aller voir un spectacle
puisqu’elle avait une place en trop et qu’il s’était jeté sur elle à la fin de
la soirée.
L’air de rien. Comme si une
simple invitation au théâtre valait pour une invitation au lit.
Même si je n’aurai pas formulé ma
conclusion de la même manière qu’elle (vous aller avoir droit à ma version un
peu plus « directe » d’ici quelques lignes), je ne peux qu’approuver
et valider.
D’autant que quelques jours plus
tôt j’étais à peu près dans la même situation : j’avais été sympa avec un
homme. J’avais été agréable avec lui (ça m’arrive dans mes bons jours). J’avais
dansé la salsa avec lui (vu que c’est un homme avec qui je prends des cours de
salsa, ça me semblait normal et même plutôt naturel). Je lui avais fait des
sourires. Ça aussi, je pensais que c’était plutôt normal et naturel (ou en tous
cas, c’est mon état normal et naturel).
Et lui c’était imaginé des choses
(dont je ne veux pas connaître le contenu). Et n’avait rien trouvé de mieux que
de m’embrasser (sur la joue, OK, mais quand même, elle n’est pas en
libre-service) de manière impromptue pendant une de nos danses.
L’air de rien. Comme si un
sourire valait pour une invitation.
Depuis que je suis célibataire,
j’ai parfois la désagréable impression d’être une allumeuse. A mes dépends.
Clairement à l’insu de mon plein gré.
Je drague et pratique l’allumage
d’hommes de temps en temps mais faites-moi confiance, c’est alors une
expression assez claire de ma volonté et on ne peut pas se méprendre sur mes
intentions. Et je n’ai alors aucun problème à passer pour ce que je suis alors
: une fille qui drague.
Mais si le simple fait d’être
sympa et souriante suffit pour que n’importe quel mec célibataire (ou pas
forcément d’ailleurs) interprète cela comme une salve d’invitation directe dans
mon lit, ça complique vraiment les choses.
Ceci laisserait deux
options :
- Celle de continuer à être
soi-même, normale et naturelle. Sympa et souriante. Et de continuer à priori à
faire naître chez ses messieurs des envies que je n’ai aucune intention
d’assouvir (enfin, pas de manière systématique). Et de passer pour une
allumeuse.
- Ou celle de faire attention, de
faire moins de sourires, de parler moins ouvertement avec la gente masculine.
Et de passer pour une célibataire aigrie.
Perspective réjouissante,
non ?
Personnellement, je considère que
là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Et j’avoue souvent préférer
la compagnie des hommes et leur conversation. Sans que cela veuille dire que j’ai
une idée derrière la tête. J’estime ne pas avoir un comportement équivoque et n’ai
donc aucune intention de changer mon attitude.
Cela dit si certains hommes (pour ne pas faire de généralité) pouvaient réfléchir avant de tirer des conclusions hâtives, j'apprécierais vraiment. Ca me permettrait de me concentrer sur les hommes qui me plaisent vraiment (c'est que ça consomme beaucoup d'énergie et ça demande une certaine concentration une fille qui drague).
Cela dit si certains hommes (pour ne pas faire de généralité) pouvaient réfléchir avant de tirer des conclusions hâtives, j'apprécierais vraiment. Ca me permettrait de me concentrer sur les hommes qui me plaisent vraiment (c'est que ça consomme beaucoup d'énergie et ça demande une certaine concentration une fille qui drague).
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